Ce jeudi 9 février 2017, j'ai été invité par la Mission Locale d'Orléans à prononcer une conférence dans le cadre du lancement officiel du partenariat entre la Mission Locale et la Fondation Orange autour du projet "Ma valise pour le numérique".
J'ai été amené à livrer deux ou trois idées sur la manière dont le numérique oblige les conseillers à renouveler leurs pratiques d'accompagnement.
Tout d'abord, début d'année oblige, quelques chiffres m'ont permis de planter le décor : temps passé chaque jour sur internet, augmentation sans précédent des flux vidéos, chiffres véritablement astronomiques des audiences des Youtubers (à côté desquels je fais pâle figure...) bref, une réalité que nul ne peut ignorer sans passer à côté d'une partie essentielle de sa mission : devenir, qu'on le veuille ou non, un médiateur numérique, à côté ou plutôt en même temps, que ses autres missions d'accès à l'emploi, à la culture, à la citoyenneté, à l'orientation, à la santé ...
J'ai rappelé ensuite les avantages et bienfaits du numérique et illustré, côté obscur de la Force, quelques risques : la dépendance, le cyber harcèlement, l'infobésité. Et oui, tout n'est pas rose dans le monde digital mais ce ne doit pas être une raison, loin s'en faut, pour renoncer !
Vinrent ensuite quelques pistes de réflexion pour mettre en place un accompagnement véritablement adapté :
- prendre en compte la présomption de compétence chère à Michel Serres et reconnaitre les compétences existantes
- s'entendre sur les compétences à développer, sortir des simples capacités instrumentales pour traiter des compétences du XXIème siècle, à savoir la création, la communication, la collaboration, la pensée critique...
- préférer le côte-à-côte pédagogique au face-à-face pour éviter que "l'écran fasse écran"
- négocier avec chaque bénéficiaire un "contrat d'accompagnement numérique" adapté à ses besoins, ses attentes, son potentiel
- proposer des ateliers spécifiquement dédiés au numérique avec une approche pédagogique renouvelée
Vous trouverez dans le diaporama ci-dessous une version plus élaborée de mes propos qui, semble-t-il, ont fait mouche dans l'assistance.
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