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Le mercredi 21 octobre, Marie Béatrice Levaux, Présidente de la FEPEM et déléguée générale de l’Institut Fepem de l’emploi familial a reçu, des mains de Monsieur Laurent Wauquiez, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

C’est forcément émouvant une telle cérémonie. Entouré des différentes sphères, familiale, professionnelle et amicale (parfois confondues en l’occurrence, mais rarement réunies), c’est l’occasion, pour le récipiendaire, de retracer une partie majeure de sa vie, de resituer son action au quotidien dans le terreau de ses valeurs et convictions profondes, d’éclaircir et de donner à voir le sens de sa trajectoire personnelle, de se revendiquer de son héritage culturel et familial et enfin, de se projeter dans l’avenir.

De ce point de vue, Marie Béatrice Levaux a été, comme personne n’en doutait, à la hauteur de l’évènement. Après le panégyrique forcément brillant, bien que parfois taquin, de Monsieur Wauquiez, elle a su, avec des mots simples mais aussi avec la détermination qui est sienne, identifier les étapes importantes de son parcours et faire acter par l’assistance les avancées du secteur qu’elle défend depuis des années. Même si elle a, bien sûr, rendu hommage à ses prédécesseurs, chacun peut, en effet, mesurer l’apport  de Marie Béatrice à la reconnaissance du secteur des particuliers employeurs comme acteur économique et social à part entière, ce que plus personne ne conteste aujourd’hui. 

Pour les collaborateurs que nous sommes, participer à une telle manifestation conduit aussi, avouons-le, à une forme de reconnaissance par ricochet, dont nous avons profité avec gourmandise… après tout, de telles occasions ne sont pas légion ! Par son intermédiaire, c’est aussi l’action de la Fepem et de l’IFEF qui ont été mises à l’honneur, d’autant plus que Marie Béatrice a pris soin d’associer ses collaborateurs, les plus anciens comme les plus récents, à cette distinction. De fait, chacun a pu, ne serait-ce que quelques instants, se questionner, en miroir, sur son propre parcours et puiser, dans les propos échangés, des raisons de conforter son engagement. Pour le personnel de l’Institut, c’est sans doute la volonté exprimée de faire sortir de l’ombre les salariés les plus humbles, les moins reconnus par la société, et pourtant ferments essentiels de la cohésion sociale et familiale, qui est entrée le plus fortement en résonnance avec les convictions de nombre d’entre nous.  C’est incontestablement le projet le plus ambitieux dont peut s’emparer la Formation des adultes que de donner aux personnes les plus fragiles et les moins qualifiées les clés de compréhension du monde, les moyens d’agir sur la société, de développer leur identité personnelle et professionnelle, de se revendiquer d’une profession reconnue à sa juste valeur et de pouvoir en tirer une légitime fierté. En ce sens, c’est un peu aussi tous ces salariés anonymes, employés familiaux, assistants de vie, gardes d’enfants … qui ont reçu, ce mercredi 21 octobre, leur Légion d’Honneur.

 

Frédéric Haeuw

 

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